Présentation du Dr. Alain Salimpour

Le Docteur Alain Salimpour est né le 15 novembre 1937 à Ispahan en Iran et il a obtenu son baccalauréat à Téhéran. Il décide de poursuivre ses études en France où il choisit la médecine comme discipline et se spécialise en psychiatrie.

Ancien interne des hôpitaux psychiatrique.

En 1975, il est membre fondateur de la société française de psycho-oncologie, association psychologie cancer (problèmes psychologiques en relation avec le cancer).

La même année il commence ses activités au centre A. Lacassagne à Nice  sous la direction du Professeur Lalanne. Plus tard, il y créera une unité de psycho-oncologie, l’une des trois premières en France sous la direction du Professeur François Demard.

Il est coordonnateur d’un diplôme universitaire de psycho-oncologie qu’il crée à la faculté de médecine de Nice de 1993 à 1998 avec les Professeurs François Demard, Maurice Schneider, Guy Darcourt et le Docteur Nadine Memran.


Il a crée avec le Docteur Robert Fresco et le Professeur François Demard un enseignement de psycho-oncologie à la Fédération Nationale des centres de la Lutte contre le Cancer à Paris pour sensibiliser les intervenants en cancérologie aux problèmes psychologiques liés à cette maladie (médecins, infirmiers, psychologues, assistantes sociales venant de toute la France, à raison de trois séminaires par an durant 10 ans, de 1996 à juin 2003).

Depuis  plusieurs années il assure la prise en charge pré et post opératoire  des patients obèses.


Il a réalisé plusieurs films médicaux :

  • Michel le Sidéen, hymne à la vie, une destinée, qui a obtenu le Prix Public au Festival International du Film Médical à Mauriac en 1994
  • Banal ou les mécanismes de défense psychologique en cancérologie
  • Le Vel ou l’impossible choix ou comment ne pas annoncer une mauvaise nouvelle (sélection 1998 au Festival international du film scientifique d’Amiens)
  • Syndrome de Lazare ou les difficultés d’une guérison
  • Le Grand Tourment, ou l’effondrement des mécanismes de défense psychologique en cancérologie, 2ème Prix de l’Humanisme Médical au Festival International du Film Médical d’Amiens en 2000
  • Vita Nova, qui traite d’une « renaissance »  après un cancer

Le docteur Salimpour ne touche naturellement aucun droits d’auteur sur l’ensemble de ses films qui sont projetés dans les pays francophones pour et par le corps médical.


Docteur Salimpour intervient après un appel du GIPN pour ramener à la raison un sujet qui s’était barricadé à son domicile. Cet évènement avait suscité l’inquiétude des forces de police car durant les mois qui précédaient, deux faits divers de cette nature s’étaient terminés par la mort d’un père de famille et d’un policier. C’est donc dans un climat de grande tension que la police devait résoudre cet évènement (cf Nice Matin)

Eclectique, il a obtenu le prix public de photographie en 1993 à Bendejun.

Violoniste, il a obtenu le 1er prix de violon à l’âge de 19 ans des mains du Shah d’Iran.

Compositeur : il a réalisé plusieurs CD  dont un sur des poèmes des grands poètes Iraniens, vendu au bénéfice de l’Association ARM (association contre les myopathies) à Los Angeles, où réside Lily Keypour qui les a chantés.

Ces compositions sont inspirées de sa triple culture, française, iranienne et juive. C’est ainsi qu’il a composé plusieurs mélodies, dont « Hadassah pour la Paix » (sur des paroles de Rachel Blot et Ruth Salimpour) qu’il souhaiterait voir devenir l’hymne de Hadassah International et déjà chantée en quatre langues : français, anglais, persan et hébreu. L’interprétation en langue arabe par une palestinienne est en cours de préparation. Il a été le Président de Hadassah France Antenne Nice Côte d’Azur de septembre 2002 à octobre 2005.

Il est président de l’Orchestre Symphonique Azuréen.

Il a créé et il est président de l’Association Culturelle Franco Persane.

Il a écrit de nombreux articles sur les problèmes psychologiques avec le cancer, sur la demande d’euthanasie en collaboration avec Alain Ramaioli et Claire Granon-Philip paru en 1987.

Il est membre du comité de rédaction de l’hebdomadaire persanophone qui paraît à New York « Payam » pour lequel il écrit régulièrement. Certains de ces articles sont traduits par lui-même en français. Le dernier en date est une réflexion sur la prévention de la délinquance intitulé : « prévention, prédiction, le prix Jonas ».

Il est marié et père de trois enfants.